CRONOLOGIE DE LA VIE ALFREDO BENOIT MOLET
π Chronologie de la vie d’Alfredo Benoît Molet
πΆ Naissance et formation
18 mai 1850 – Naissance à Cattenières (Nord-Pas-de-Calais, France).
1866 – Diplômé ingénieur de l’École Nationale des Arts et Métiers de Châlons-sur-Marne.
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π’ Départ pour l’Argentine
26 juillet 1869 – Arrive à Buenos Aires à bord du navire Vauban.
S’installe comme ingénieur et entrepreneur.
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π Premières entreprises
1882 – Crée une conserverie de volaille.
Peu après, il fonde une ferblanterie mécanique (Calle Brazil 1370, Buenos Aires), produisant ses propres boîtes de conserve.
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β‘ Révolution énergétique
1899 – Fondation de la Compañía Molet de Carburo de Calcio, Buenos Aires (Arenales 783).
Production de carbure de calcium, base du gaz acétylène.
Utilisé pour l’éclairage public, domestique et industriel.
1900-1902 – Construction d’un barrage hydroélectrique et d’une centrale sur le Río Primero, près de Córdoba, pour alimenter son usine.
Cette centrale deviendra le Museo Usina Molet.
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π Projets ferroviaires
1908 – Obtient la concession pour deux lignes de chemin de fer :
une en Misiones,
une autre en Corrientes,
afin de relier les zones agricoles et forestières aux marchés nationaux.
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π Retrait progressif
Vers 1902-1905 – Quitte la direction de ses usines après des désaccords avec ses associés.
Continue ses activités entrepreneuriales, mais de manière plus discrète.
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β°οΈ Décès et mémoire
12 septembre 1917 – Décès à Buenos Aires.
Inhumé au cimetière de la Recoleta, aux côtés d’autres personnalités argentines.
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ποΈ Héritage
Museo Usina Molet (La Calera, Córdoba) : conserve les installations de sa centrale hydroélectrique.
École technique IPET Nº 379 Alfredo Benoît Molet (La Calera) : baptisée en son honneur en 2015, formant de futurs techniciens électriciens.
Considéré comme un pionnier industriel et énergétique en Argentine.
SCHΓMA ARBRE GΓNΓALOGIQUE
Text-Based Schema)
Jean-Pierre Molet (b. ~1716, d. 1780 Estourmel)
βββ m. Marie Anne François (b. 1719 Estourmel, d. 1766 Estourmel)
βββ Augustin Molet (maréchal ferrant, b. 1757 Estourmel, d. 1910 Estourmel)
βββ m. Françoise Bricout (b. 1767 Estourmel, d. 1854 Estourmel)
βββ Alexandrine Molet (b. ~1793 Estourmel, d. 1862)
β βββ m. Pierre François (instituteur, b. ~1793 Estourmel, m. 1812 Estourmel)
βββ Benoît Molet (maréchal ferrant, b. 1795 Estourmel, d. 1835 Estourmel)
βββ m. Jeanne Louise Cordonnier (b. 1799 Estourmel, d. 1886 Estourmel, m. 1818 Estourmel)
βββ Pierre Molet n°1 (destin inconnu, b. 1819 Estourmel)
βββ Pierre François Molet n°2 (cultivateur, b. 1821 Estourmel, d. 1889 Cattenières)
βββ m. (A) Léocadie Deschamps (b. 1822 Rieux, d. 1866 Cattenières, m. 1848)
β βββ Benoît Joseph Molet (dit Alfred) (ingénieur/industriel, b. 1850 Cattenières, d. 1917 Buenos Aires, Argentina)
β βββ Gustave Joseph Molet (cultivateur, b. 1852 Cattenières)
β βββ m. Chrysoline Hermance Laurence (dite Zélie, b. 1853 Cattenières, m. 1876 Cattenières)
β βββ Léocadie Molet (b. 1877 Cattenières)
β β βββ m. François Baralle (cultivateur, b. 1874, m. 1901 Cattenières)
β β βββ Fernand Baralle
β βββ Eugène Molet (cultivateur, b. 1884 Cattenières, d. 1956 Cattenières)
β βββ m. Angélique Roulin (b. 1884 Saulzoir, d. 1949 Cattenières, m. 1920 Saulzoir)
β βββ Angèle Molet
β βββ Gilbert Jean Nestor Molet (b. 1922 Cattenières, d. 2020 Brioude)
β β βββ m. Jeannine Méresse (b. 1930 Cagnoncles, deceased)
β β βββ Jean-Luc Molet (b. 1950)
β β β βββ m. Liliane Décamps (b. 1948, m. 2 Sep)
β β β βββ Marie Décamps-Molet (b. 1988)
β β β βββ w. Benjamin Decoux
β β β βββ Mathis Decoux (b. 2020 Aigues-Mortes)
β β β βββ Matheo Decoux (b. 2023 Issoire)
β β βββ Christian Molet (deceased)
β β βββ Marie Angelique (dite Marie-Ange) Molet (deceased)
β β β βββ m. Patrick Fournier
β β βββ Jean-Marie Molet
β β β βββ m. Christiane
β β βββ Jean-Michel Molet
β β β βββ m. (1) Josiane (dite Joviale)
β β β β βββ Esteban Molet
β β β β βββ Thaïs Molet
β β β βββ m. (2) Élise
β β β βββ Danaé Molet
β β β βββ Enola Molet
β β βββ Marie Laure Molet (deceased)
β β βββ m. Jean-Marie Vanhoutte
β β βββ Jade Vanhoutte
β β βββ Jarod Vanhoutte
β βββ René Molet
β βββ Gérard Molet
βββ m. (B) Marguerite Bourgeois (b. 1843 Roeulx, d. 1895 Cattenières, m. 1872 Roeulx)
βββ François Joseph Molet (b. 1873 Roeulx)
βββ m. Marie Desenne (b. 1876 Gouy, m. 1898 Beaurevoir)
βββ Emile François Amédée Molet (b. 1905 Beaurevoir)
βββ m. Paule Boulanger (b. 1916 Levergies)
βββ Marie Françoise Molet (b. 1933)
β βββ m. Marcel Plateaux (b. 1927)
βββ Yves Molet (b. 1935, d. 2016)
β βββ m. Marie Paule Droulers (b. 1938)
βββ Suzanne Molet (b. 1937)
β βββ m. Pierre Hennechart (b. 1928)
βββ Michel Molet (b. 1940)
βββ m. Françoise Lemaire (b. 1944)
Histoire et filiales de Molet en France et en Argentine
Histoire et filiales de Molet en France et en Argentine
Alfred Molet (1850-1917) : Un pionnier industriel
Alfred Molet, né le 18 mai 1850 à Cattenières (Nord-Pas-de-Calais, France) et décédé en 1917 à Buenos Aires, Argentine, est une figure clé de l’industrialisation en Argentine. Ingénieur en chimie, diplômé de l’École Nationale des Arts et Métiers de Châlons-sur-Marne (promotion 1866), il émigre en Argentine à la fin du XIXe siècle et s’installe à Buenos Aires. Il se distingue par son esprit entrepreneurial et ses contributions dans divers secteurs industriels. Molet était également un artiste peintre, et certains de ses tableaux sont exposés dans des musées argentins. Il repose au célèbre cimetière de Recoleta à Buenos Aires.
Activités et filiales en Argentine
Alfred Molet a fondé et développé plusieurs entreprises, principalement à Buenos Aires et à Córdoba, qui ont marqué l’histoire industrielle argentine :
Compagnie Gas Acétylène A-Molet (Carburo de Calcio) :
Basée à Buenos Aires (Arenales 783, Plaza St-GalMartin), cette entreprise se spécialisait dans la production d’acétylène et de carbure de calcium. Molet a déposé un brevet pour un générateur d’acétylène le 14 janvier 1898, délivré le 29 août 1899 (brevet n°632193).
En 1899, Molet obtient une concession pour utiliser l’eau de la rivière Suquía à Córdoba pour établir une usine de carbure de calcium, marquant une étape clé dans la production d’énergie et de produits chimiques en Argentine.
Conserverie :
En 1882, Molet ouvre une usine de conserves de volaille à Buenos Aires. Face aux difficultés d’approvisionnement en emballages d’étain, il lance une ferblanterie mécanisée (Calle Brazil 1370, Buenos Aires), qui devient une entreprise lucrative.
Centrale hydroélectrique de Córdoba (Usina Molet) :
En 1900, Molet commence la production d’hydroélectricité à Córdoba, sur la rivière Suquía, à 38 km de la gare du Nord. Il construit un barrage pour alimenter une usine de carbure de calcium, qui devient l’une des premières centrales hydroélectriques du pays. Cette usine, transformée en musée (Museo Usina Molet), est aujourd’hui un témoignage de son héritage industriel.
Le musée, situé dans la région de Valle de Punilla, expose l’histoire de l’électricité et les machines utilisées à l’époque. Il rend hommage aux pionniers de l’énergie en Argentine.
Projet du Dique San Roque :
Molet est reconnu comme le créateur du projet du Dique San Roque, un barrage emblématique de la province de Córdoba, qui a contribué au développement économique et énergétique de la région.
Autres activités :
Molet s’est impliqué dans l’exploitation de mines de calcium, les chemins de fer de Buenos Aires, et la fourniture de bouées lumineuses modernes (proposition de 1905). Il a également fabriqué des tuyaux métalliques flexibles et obtenu des concessions pour des tramways et des ponts.
En 1909, il transfère certaines de ses concessions, notamment à la Compagnie Générale d’Électricité de Córdoba.
Origines en France
Alfred Molet (de son vrai prénom Benoit, parfois appelé Alfredo en Argentine) est issu d’une famille implantée à Cattenières et Estoumel, dans le Nord de la France. Son père, Pierre François Molet (1821-1889), était impliqué dans le négoce de charbon et la briqueterie (Molet-Deschamps / Molet-Bourgeois), prospérant grâce à l’établissement de la voie ferrée en 1860. La famille Molet, ancrée dans la région depuis le XVIIIe siècle, comptait des maréchaux-ferrants, cultivateurs et industriels.
François Molet
Un autre membre de la famille, François Molet, né en 1905 à Beaurevoir (Aisne, France), est mentionné comme cultivateur ayant servi dans l’armée française à Mayence en 1925. Cependant, il n’est pas clairement lié aux activités industrielles d’Alfred Molet en Argentine.
Héritage et reconnaissance
Musée Usina Molet : La centrale hydroélectrique de Córdoba, devenue musée, est un symbole de l’innovation d’Alfred Molet. Elle attire des visiteurs pour son exposition permanente sur l’histoire de l’électricité, ainsi que pour des expositions temporaires de peinture, photographie et sculpture.
AFAAM-MOLET : Une association (Amistad Francia-Argentina) promeut la mémoire d’Alfred Molet, soulignant son rôle dans le développement industriel argentin.
Jean-Luc Molet : Arrière-petit-neveu d’Alfred, il contribue à la documentation de son histoire et de son impact en Argentine.
Contexte des relations franco-argentines
Les activités de Molet s’inscrivent dans un contexte plus large de relations étroites entre la France et l’Argentine, marquées par l’influence des idéaux des Lumières lors de l’indépendance argentine (1816) et par l’apport de nombreux industriels, architectes et scientifiques français au développement du pays au XIXe et XXe siècles.
Conclusion
Alfred Molet a joué un rôle majeur dans l’industrialisation de l’Argentine, avec des contributions dans l’énergie, la chimie, la conserverie et les infrastructures. Ses entreprises, notamment la Compagnie Gas Acétylène A-Molet et l’Usina Molet, ont laissé une empreinte durable, reconnue aujourd’hui par le musée qui porte son nom. En France, sa famille était active dans le commerce et l’industrie locale, mais c’est en Argentine qu’Alfred a pleinement exprimé son génie entrepreneurial.
FAMILLE MOLET
La famille Molet, originaire de Cattenières dans le Nord de la France, a marqué l’histoire à la fois localement et en Argentine, principalement à travers la figure d’Alfredo Benoit Joseph Molet (1850-1917). Voici un aperçu basé sur les informations disponibles :
Origines à Cattenières
La lignée Molet à Cattenières remonte à plusieurs générations. Voici quelques éléments généalogiques clés :
Jean-Pierre Molet (né vers 1716, maréchal-ferrant, décédé en 1780 à Estourmel) épousa Marie Anne Joseph François (1719-1766, Estourmel).
Leur descendant, Augustin Molet (1757-?), épousa Marie Française Bricout en 1784 à Estourmel.
Benoît Molet (1795-1835, Estourmel) épousa Louise Cordonnier (née vers 1800).
Leur fils, Pierre François Molet (1821-1889), épousa Marie Léocadie Deschamps (1822-1866) en 1848 à Cattenières, puis Marguerite Bourgeois en secondes noces. De ces unions naquirent :
Benoît (dit Alfred, puis Alfredo en Argentine), né le 18 mai 1850 à Cattenières, décédé en 1917 à Buenos Aires.
Gustave Molet (1852-1939), qui épousa Chrysoline Hermance Laurence (1853-1940) en 1876 à Cattenières.
François Joseph Molet (1869-1949), père d’Émile François Amédée Molet (1905-1942), fusillé par les SS au Mont Valérien.
La famille Molet à Cattenières était impliquée dans des activités locales, notamment la briqueterie Pierre Molet-Deschamps/Molet-Bourgeois, fondée en 1860 avec l’arrivée du chemin de fer, et le négoce du charbon avec des compagnies minières comme Anzin, Mons, Charleroi et le Pas-de-Calais.
Alfredo Benoit Molet en Argentine
Alfredo Benoit Molet (1850-1917), ingénieur chimiste formé à l’École Nationale des Arts et Métiers de Châlons (promotion 1866), est la figure centrale de la famille Molet en Argentine. Il s’expatria en 1869, débarquant à Buenos Aires le 26 juillet. Voici les grandes étapes de sa carrière :
Activités industrielles :
Il fonda une conserverie de volaille en 1882, puis une ferblanterie mécanique (Calle Brazil 1370, Buenos Aires) pour répondre aux besoins en emballages métalliques, une entreprise lucrative.
Il exploita une mine de calcium et breveta un générateur de gaz acétylène en 1899 (brevet n°632193) et 1902 (brevet n°709498).
En 1899, il créa la Compaña Molet de Carburo de Calcio près de Córdoba, produisant du carbure de calcium. Pour alimenter cette usine, il construisit un barrage hydroélectrique sur le Río Primero, mis en service en 1901. Cette usine est aujourd’hui le Museo Usina Molet, un musée dédié à l’histoire de l’électricité.
Chemins de fer : En 1908, il obtint une concession pour construire deux lignes ferroviaires dans les provinces de Misiones et Corrientes.
Autres contributions : Il participa à la fourniture de bouées lumineuses modernes et à la production de tuyaux métalliques flexibles. Il était également artiste peintre, avec des œuvres exposées dans des musées argentins.
Alfred quitta la direction de la Compaña Molet en 1905 après des désaccords avec ses associés, vendant ses parts et se concentrant sur les chemins de fer. Il mourut le 12 septembre 1917 à Buenos Aires et repose au cimetière de la Recoleta.
Héritage et reconnaissance
En 2015, l’école secondaire technique I.P.E.T. n°379 à La Calera (Córdoba) fut nommée en son honneur (Alfredo Benoit Molet), officialisé par décret provincial. Un portrait de lui, réalisé par l’architecte Jorge Astrada, fut offert à l’école par le Museo Usina Molet.
La Fondation Alfred Molet (AFAAM – Amistad Francia Argentina), dirigée par Jean-Luc Molet (né en 1950 à Carnières), promeut sa mémoire. Jean-Luc, secrétaire général, réside à Brioude (Haute-Loire) et organise des initiatives comme des visites à Cattenières pour honorer Alfred.
Informations demandées sur l’adresse
Vous mentionnez une adresse pour Benoit Molet en 1916 : Lavalle 200, Buenos Aires. Cependant, les sources confirment d’autres adresses liées à ses activités :
Paseo de Julio esq. Lavalle, Buenos Aires (siège de certaines activités).
Arenales 783 (Plaza San Martín), pour la production de carbure de calcium et de gaz acétylène.
Calle Brazil 1370, pour la ferblanterie mécanique. Aucune source ne mentionne précisément Lavalle 200 comme adresse personnelle ou professionnelle d’Alfred Molet en 1916. Il est possible que cette adresse soit celle d’une résidence ou d’un bureau temporaire non documenté dans les sources disponibles. Pour confirmer, je vous suggère de consulter les archives municipales de Buenos Aires ou le cimetière de la Recoleta pour des registres d’état civil.
Généalogie complémentaire
François Joseph Molet (1869-1949), frère d’Alfred, resta à Cattenières. Son fils, Émile François Amédée Molet (1905-1942), fut un résistant français fusillé par les nazis.
Eugène Molet (1884-1956), fils de Gustave, était cultivateur à Cattenières et épousa Angélique Roulin (1884-1949).
Conseils pour approfondir
Archives locales : Consultez les archives départementales du Nord (Lille) pour les registres d’état civil de Cattenières et Estourmel.
Argentine : Contactez le Museo Usina Molet ou l’école I.P.E.T. n°379 à La Calera pour des documents sur Alfred Molet.
Fondation Alfred Molet : Écrivez à Jean-Luc Molet (molet.fr@gmail.com ou molet.eu@gmail.com) pour des informations familiales ou associatives.
Généalogie : Utilisez des plateformes comme Geneanet (ex. arbre de Béatrice Mathon, originaire de Cattenières) pour croiser les données.
Si vous avez des détails spécifiques (ex. autres membres de la famille ou adresses précises), je peux affiner la recherche. Souhaitez-vous que je creuse un point particulier ?
PIERRE FRANΓOIS 13 JANVIER 1821 ESTOURMEL
Jean-Pierre Molet Né vers 1716, ( maréchal ferrand), décédé le 5 janvier 1780 à Estoumel.marié avec Marie Anne Joseph François née le 18 juin 1719 à Estourmel, décédée le 20 juin 1766 à Estournel.
Né le 16 janvier 1795 à Estourmel, décédé le 4 juin 1835 à Estourmel
marié avec Louise Cordonnier née vers 1800
Né le 13 janvier 1821 à Estourmel, décédé le 4 août 1889 à Cattenières
marié le 15 novembre 1848 à Cattenières avec Marie Léocadie Deschamps née la 5 mars 1822 à Rieux, décédée le 31 janvier 1866 à Cattenières .
deux fils : Benoit né en 1850 et Gustave né en 1852
* (benoit dit alfred puis en argentine alfredo)
et second mariage avec Marguerite Bourgeois
un 3 ème fils François né en 1869